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Affichage des articles du février, 2024

NICE VERY NICE (Claude Nougaro)

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NICE VERY NICE  Nice very nice disent les vagues aux galets En glissant le long d'la prom'nade des Anglais Nice very nice Nice Et moi sur la plage de ta peau réglisse Face à la mer fleurie de lis Je t'ai dit tout bas comme pour faire un bis Nice very nice very Nice Et Nice dans la nuit a glissé son collier De perles sur le cou d'la Méditerranée Nice very nice Nice Et moi j'ai osé un baiser qui glisse De ton épaule à ta joue lisse Un premier baiser puis deux et puis dix Des roses et des bleus, tout un feu d'artifice Nice very nice. Et moi j'ai osé un baiser qui glisse De ton épaule à ta joue lisse Un premier baiser puis deux et puis dix Des roses et des bleus, tout un feu d'artifice Nice very nice, very Nice (Claude Nougaro) 

HARLEM

Harlem, Harlem Sois sage, ô ma terreur Et tiens-toi plus tranquille Je crains que ma blancheur détonne dans la ville Chanter dans l'noir Pour ne pas avoir peur Cruel dilemme Pour un homme de couleur Dans tes rues, Harlem J'entends des sirènes de police Je préfère tes sirènes Celles qui ont la peau lisse Harlem, Harlem, j'ai peur J'ai peur, Harlem Au milieu de ta nuit Je sens l'haleine D'un couteau qui me suit Quand je me retourne Des millions d'étoiles devant moi Ruissellent sur les toits De neige et de suie Harlem, chérie Toi, la crèche Où le petit crépu est né Toi, la dèche Mille fois surmontée Par un swing de velours Dans un tempo d'acier Harlem pacifiée Macrocifiée Tiens, v'la Mingus J'croyais qu'il était mort L'olibrius a toujours du ressort Devant moi il passe À moitié râteau de la rascasse À moitié porte-avion Hérissé de rayons Cactus, Mingus Un vent glacial Fait du base-ball avec un journal Un génie crève Mais voici le plus beau L...

L'enfance

J’y retourne un instant … Je cours dans les ruelles , je me rends sur   une sorte de terrasse qui ressemble à une forêt tropicale , entre un rayon de soleil et la pergola .   Partout autour , les géraniums fleurissent , les pétales des bégonias sont des galaxies , les feuilles vertes des pergolas semblent me dire que le printemps est la .   Je les remercie du regard et je file aussitôt. Je rejoins l’épicerie ou la morue dans les grands sacs de jute se tape la discute avec les bonbons haribot et les chewing-gum Hollywood.   Il fait bon dans cette ancienne cave ou l’air semble imprégné de sucre ; voici la petite caisse enregistreuse de ma grand mère , elle tapote dessus avec ses doigts agiles et souples.    Z ia Marta arrive , elle entre a pas lents   à cause de son âge mais elle est là encore une fois pour fêter ce jour où les rayons de soleils se faufilent partout . C’est un jour comme un autre mais chaque jour est exceptionnel.   Il y a...