Sac à dos compagnon de vie
Ahhh mon sac tu en as vu tellement depuis toutes ces années!
Tu as connu tant de situations rocambolesques : l’euphorie des départs , les hall d’aéroports au petit matin , les rues obscures de Marseille les soirs de janvier , les couloirs du Corsica Ferries, la Suisse du Valais et ses -20 degrés d'hiver etc...
Tu as connu aussi les gares , les rues de Paris (où parfois j’avoues j’en avais un peu marre de te transporter ,tu pesais un peu! )
Toi mon sac à dos réceptacle de toutes mes joies et des moments de lassitude aussi tu as connu les avant et après concerts avec les sandwichs et les instruments de poche du musicien ( capodastri, accordeurs , le tout en vrac etc..)
Quelquefois je l’avoue j’ai failli t’oublier volontairement dans quelque utilitaire ou sous une table de bar , ou sous une chaise aussi , oui je l’avoue j'y ai pensé et j’ai un peu honte...
Mais au final jamais je ne t'ai pas abandonné , tu ne m'as jamais lâché !
Sac à dos compagnon de voyage , témoin de mes émotions , des mes joies , de mes déboires, de ma fatigue , victime de maltraitante parfois , tu m’as tout pardonné.
Estpack , tu dois venir de l’est sûrement , je ne sais pas . Tu es robuste et fidèle , ne craignant ni le chaud ni le froid
Entre les -20 degrés et les 40 de la Sardaigne de juillet tu as résisté et tu ne t’es même pas décoloré.
Tu as aussi supporté tous mes états d’âmes . Quand ça n’allait pas trop je te gavais de chocolat , pour qu’on tienne le coup toi et moi . tu as servi de garde manger lorsque sur le chemin tu étais mon restaurant portatif. Mon camping à moi .
À la fin j'ai fini par comprendre que tu n’étais pas qu’un simple objet.
Tu ne mérite pas qu’on te traite de la sorte.
Tu es plus que ça : tu as fatigué mes épaules , soit , tu as été lourd parfois , ok , mais jamais tes lanières n’ont montré un quelconque signe de faiblesse et tu ne t’es jamais plaint.
Certains pourraient penser que cet article est rémunéré tellement je suis conquis par tes qualités. Il n’en est rien.
Au final sac à dos compagnon de vie. Je te remercie et si un jour tu devenais usé et flétri je te garderais sans doute dans un coin car on abandonne pas comme ça un ami comme ça , fusse t’il en tissu et plastique.
Ton compagnon de route , qui te remercie
Stéphane
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